Mère Lune pleure ses Étoiles…affanoso
Sa musique s’est tue, comme en hiver le ruisseau…
Elle continue de danser et chanter… a capella,
Priant pour retrouver le rythme de son pas…
Mais l’encre se vide de l’encrier meurtri,
Devant le combat de la mémoire et l’oubli…
Occultant sombre secret sous son corps blanc;
Page blanche où les pieds de vers demeurent absents…
Mourant de soif, l’encrier tendait vers sa fin !
Survint un doux présent déposé à l’écrin…
L’Oiseau a porté le Vertige jusqu’à mon âme,
Ailes de Géant, portant couronne; noble flamme…
Près de votre encrier, désormais je m’endors,
Ma tête repose au pied de sa Plume d’Or…
Manouchka ©