Sur la portée de mes mémoires,

En ce pays de souvenances,

Pleure ma plume de l’aspersoir,

Marquant le tempo de sa danse…

 

Mais l’heure n’est plus à la tristesse,

Qui emprisonne en forteresse,

La joie et l’amour à revivre,

Et la passion qui nous enivre…

 

Me voilà pays de confiance,

En l’Humanité qui avance,

Malgré ses pas dans la souffrance,

Et qui frôlent la déchéance…

 

Son destin est fait de Lumière,

Quoi que peuvent en penser nos pairs,

Nous sommes héritiers de la terre,

À nous d’y travailler en frères…

 

L’heure n’est plus devant la perte,

De ce temps qui est si précieux,

Que sa valeur en nous rachète,

Nous exhortant à être heureux…

 

Bien sûr c’est difficile à croire,

La leçon semble trop dure à suivre,

Pourtant notre âme a soif de vivre,

Ce long chemin vers la Victoire…

 

L’Heure n’est plus à la folie,

D’avoir, au détriment de l’être,

Qui paralyse l’Alchimie,

Qui pourrait faire de nous des maîtres…

  

Aujourd’hui, en cet instant même,

Prenons la route du Vivant;

Celui que nous sommes nous-mêmes,

Derrière nos masques suffocants… 

 

Manouchka ©

CRÉDIT DE L’IMAGE :  Catrin-Welz-Stein